À la veille du sommet sur le financement des économies africaines prévu à Paris, je me suis exprimé dans L'Opinion sur la relance des économies africaines.
La crise de Covid-19 a brisé la trajectoire d’émergence des pays africains et a plongé le continent dans la récession, sa première depuis 25 ans. Le Sommet sur le financement des économies africaines, prévu le 18 mai à Paris, vise à trouver les voies et moyens d’une solidarité agissante avec l’Afrique. Une réponse internationale ambitieuse et coordonnée s’impose.
La dette publique africaine représente environ 365 milliards de dollars, soit seulement 2 % du stock mondial de dette. Par conséquent, l’annulation des dettes publiques ne résoudrait pas le problème de la dette intérieure. D’autres moyens de financement doivent donc être envisagés. En avril 2020, 18 chefs d’État africains et européens avaient exhorté le Fonds monétaire international (FMI) à procéder à l’émission de Droits de tirages spéciaux (DTS) au profit de l’Afrique. Ces DTS pourraient constituer un stimulus puissant pour une relance synchronisée.
Selon le FMI, les besoins de financement en Afrique subsaharienne sont évalués à 290 milliards de dollars pour la période 2020-2023. Or, la mise en place d’une stratégie partenariale globale incluant l’ensemble des acteurs (partenaires, des bailleurs fonds, États africains, investisseurs et sociétés civiles) est fondamentale.
Enfin, je rappelle le rôle du secteur privé, où l'implication des diasporas africaines est essentielle.
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