Le projet de loi n° 3699 doit remplacer la loi du 7 juillet 2014 d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale. Il fait de la lutte contre la pauvreté et de la préservation des biens publics mondiaux – en particulier la santé, le climat, la biodiversité, l’éducation et l’égalité entre les femmes et les hommes – les priorités de la politique de développement.
Ce texte soumis à l’Assemblée nationale, et dont le dépôt a été retardé notamment par les circonstances exceptionnelles qu’a connues l’année 2020, vient consacrer une forte ambition pour l’aide au développement, exprimée dès le début du quinquennat par le Président de la République. Il reflète une conception modernisée du développement solidaire.
Le projet de loi prévoit d'augmenter l'aide publique au développement à 0,55 % du revenu national brut d’ici 2022. Les moyens financiers et les outils seraient ainsi renforcés afin de mettre en oeuvre une politique de développement efficace et à la hauteur des enjeux actuels. Le texte définit également des priorités géographiques et sectorielles, renforce les partenariats, notamment avec les pays africains, et acte la nécessaire rénovation du pilotage politique et de la recevabilité du dispositif.
Lors des débats à l’Assemblée nationale, j’ai proposé l’amendement n° 79, qui a été adopté. Cet amendement, qui m’a été inspiré de la mission du Fonds Français Muskoka effectuée au Togo, a pour objectif d’aider à réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile.


La visite de la maison d'arrêt de Villepinte

La visite du centre de vaccination à Neuilly-sur-Marne
